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09 oct.09:30
 

Macron est en train de construire un monde de précarité. Les mesures que son gouvernement met en place sont prétendument favorables aux salariés. En réalité, elles donnent un coup d’accélérateur à la casse de notre modèle de sécurité. Ce sera la richesse pour quelques uns et la démerde pour tous.

Basculer les cotisations salariales du chômage sur le salaire net, représente 17€ pour un salarié au SMIC et 50€ pour un cadre touchant 3500€. En échange de clopinettes sur la fiche de paye, on rogne sur le salaire indirect. La philosophie est là : baisser les cotisations, détruire la Sécurité sociale, détruire la solidarité entre les générations, détruire des droits. Cette bascule va pouvoir alimenter un argumentaire sur l’asséchement des caisses pour financer le chômage à l’avenir. C’est une augmentation du SMIC qu’il faut, et conforter et sécuriser les salariés plutôt que les fragiliser.

Entre hausse de la CSG et quasi-gel des pensions, on estime qu’à l’horizon 2020, les retraités auront perdu 400 euros en moyenne par an. La théorie du ruissellement c’est finalement faire les poches des retraités tout en faisant un cadeau bien fastueux avec 3.5 milliards de cadeaux aux plus riches. De plus en plus de seniors sont maintenus en activité après 60 ans. Ils enchainent CDD, petits boulots, chômage. On imagine aisément que la 7eme puissance mondiale a tout de même autre chose à proposer à celles et ceux qui ont fait la production de richesse depuis 40 ans qu’une telle perspective ! 

Ça ne peut plus durer : il est temps d’inventer autre chose, de répondre avec ambition, de définir une politique qui répondent aux aspirations de tous, de pouvoir vivre une vie digne pour toutes et tous. 

Pour commencer, le PCF propose 

de garantir le droit de partir à 60 ans avec une retraite digne: d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète (37,5 ans de cotisations). Aucune pension ne doit être inférieure au SMIC revalorisé à 1800 euros brut.

de créer une « maison commune des ré­gimes »pour organiser les solidarités internes aux régimes et entre régimes, l’égalité femmes/hommes, la reconnaissance de la pénibilité, la prise en compte des carrières longues, les solidarités financières entre régimes avec le retour à des élections sociales permettant de réintroduire la démocratie dans la gestion du système des retraites et dans les entreprises.

A l’opposé du projet gouvernemental, nous proposons d'aller au bout de l’ambition de la Sécurité Sociale voulue par le communiste Ambroise Croizat pour construire une sécurité sociale universelle du XXIe siècle pour tous les moments de la vie.