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14 déc.11:30
 

Avec l'annonce de l'annulation de la hausse de la CSG pour les retraités modestes, le président de la République a opéré un premier recul. Celui-ci est à mettre à l'actif du grand mouvement populaire qui secoue actuellement le pays, avec les « gilets jaunes », les nombreuses mobilisations de travailleurs, l'action des organisations syndicales.

Mais le compte n'y est pas ! L'augmentation du SMIC sera pris en charge par l'Etat donc par les français eux même ! L'indexation des retraites sur l'inflation n'est pas rétablie. L'augmentation des salaires est loin d'être générale, les fonctionnaires n'étant pas concernés alors que nombre d'entre eux perçoivent entre 1 et 1,5 fois le SMIC. 

Surtout, les hauts revenus et les revenus du capital restent exonérés de toute participation à l'effort de solidarité. Quant à la lutte contre l'évasion fiscale qui prive chaque année l'État de 80 milliards d'euros de recettes, les Français devront se contenter d'une vague déclaration d'intention. 

En somme, rien qui ne remet en cause un système économique vieux de plusieurs décennies. Le Président des Riches vacille mais les plus riches restent ses protégés !

Considérant, que ces annonces ne sont pas suffisantes pour répondre à la colère et aux revendication des citoyens, une motion de censure à l'initiative des députés communistes, rejoins par les groupes Nouvelle Gauche et France Insoumise, est déposée pour montrer qu'une sortie de crise progressiste existe.

Ses annonces sont tout de même la preuve que les mobilisations actuelles sont décisives. Elles doivent se poursuivre pour aller plus loin que la grande arnaque du président Macron. Gilets jaunes, rouges, verts, blouses blanches, robes noires, cols bleus... l'heure est à la convergence des mouvements et des actions, dans des mobilisations communes et dans le respect de chacun, afin que le monde du travail et de la création impose un rapport de force capable de gagner de réelles avancées pour le pouvoir d'achat des ménages.

Le PCF mène une campagne offensive sur ces questions de pouvoir d'achat et prend toute sa part aux mobilisations des citoyens : augmentation du SMIC à 260 euros brut (200 euros net), organisation cette répercussion sur les toutes les grilles de salaires, augmentation des pensions et des minimas sociaux, suppression du CICE pour concentrer ces aides publiques sur les PME et PMI, rétablissement de l'ISF.

Le PCF appelle à rejoindre la mobilisation à l'initiative de la CGT et FSU du Vendredi 14 Novembre à 11h30, place des Droits de l'Homme à AURILLAC.