« Il y a un débat démocratique à mener sur la nature de la réforme territoriale », estime Pascal Bonneau, nouveau président de l'ADECR (association départementale des élus communistes et républicains), réunie en assemblée générale, hier, à Aurillac.
Dans ce but, l'association va organiser des ateliers dans tout le Cantal. Population et élus de tous les bords, qui partagent « les valeurs progressistes » de l'ADECR, sont invités à échanger idées et propositions pour apporter une contribution cantalienne au sujet.
Se voulant « force de propositions », les membres de l'association « ne sont pas opposés » à une réforme. Mais un débat « démocratique » est « nécessaire » à leurs yeux, au regard des enjeux de la réforme qui dépassent le cadre institutionnel et vont toucher le quotidien de tout un chacun. Et Pascal Bonneau de s'interroger sur le devenir « de l'aide aux personnes âgées, des commandes publiques qui font vivre les entreprises, des investissements sur les routes… » et autres compétences du Conseil général, appelé à disparaître dans le dernier projet de réforme.
Aussi, l'ADECR pose-t-elle des questions qui serviront de base de réflexion à ces ateliers : « Comment la réforme territoriale sera mise en musique ? Que vont devenir les compétences des différents échelons de collectivités ? Comment les gens vont-ils accéder aux services ? »
Les conclusions tirées de ces ateliers, qui débuteront en septembre, devraient être transmises à l'Etat pour, espère l'association, alimenter le travail du gouvernement.
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