Incidents, incivilités, nuisances sonores sont de mises les soirs de weekend place Gerbert et boulevard du Pont Rouge à AURILLAC.

Devant leurs ampleurs et les plaintes des riverains et familles des victimes, M.MATHONIER, maire d’AURILLAC, annonce la mise en place de caméras de vidéosurveillance sur la zone en avril 2013.

La Fédération du PCF Cantal a exprimé alors de vives inquiétudes quand à la mise en place de ce dispositif liberticide et le danger du « tout sécuritaire » en affirmant que ces caméras ne régleraient pas le problème de fond de ces incidents et étaient une violation de la liberté individuelle de nos habitants.

Lors du vote en conseil municipal du 28 mars 2013, les élus communistes avaient exhorté les pouvoirs publics et la police nationale à prendre leurs responsabilités et avaient exprimé leur opposition à la mise en place de la vidéosurveillance, privilégiant l’humain à la caméra.

Nous en avons la preuve aujourd’hui. Bien que les incidents ne soient pas en augmentation depuis la mise en place de la vidéosurveillance, ils n’ont pas cessés pour autant.

Le 2 avril dernier, lors du conseil municipal examinant le budget 2015, M. le Maire annonce la mise en place d’éducateurs de rue afin d’améliorer la prévention et l’accompagnement des personnes le vendredi et samedi soir.

La Fédération PCF Cantal se félicite de cette mesure et de la prise en considération des attentes des riverains et des citoyens aurillacois.

Nous nous félicitons également du travail des élus communistes au sein de la majorité municipale d’Aurillac qui, dès le début des incidents, ont su ouvrir le débat et la concertation avec les habitants afin de trouver des solutions concrètes et préférer la présence humaine à la vidéosurveillance, la prévention à la répression.