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04 févr.10:30
 

Au plan national, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL ont appelé à un processus de mobilisations et initiatives durant le mois de janvier (santé le 21, l’éducation nationale le 26 et l’énergie le 28 janvier) suivi d’un temps fort de la convergence des luttes, le jeudi 4 février 2021.

Dans le Cantal, la CGT et la FSU, appellent tous les salariés actifs et retraités et les demandeurs d’emploi à un rassemblement le jeudi 4 février à 10h30 devant la préfecture du Cantal à Aurillac, pour :

  • La défense de l’emploi et du pouvoir d’achat
  • L’amélioration des conditions de travail
  • Le retrait de projet de réforme des retraites.

Le PCF appelle à participer massivement à cette journée d’action interprofessionnelle du 4 février initiée par plusieurs organisations syndicales...

Les gouvernements successifs ont réduit les dépenses publiques utiles, privatisé des pans entiers d’activités stratégiques, affaibli la protection sociale, encouragé la baisse de ce qu’ils nomment « le coût du travail », avec comme conséquence une pression sans cesse plus forte sur nos emplois, nos salaires, notre formation.

Avec la pandémie, le résultat de ces politiques est encore plus catastrophique. Les dizaines de milliards du « plan de relance » n’arrêtent pas la crise économique et sociale. Les services publics, les collectivités territoriales sont étranglées. Dans le même temps, les grandes fortunes et les distributions de dividendes explosent. Et les salarié⋅e⋅s payent la facture : plans de suppressions d’emplois, de délocalisations, de suppressions d’activité...

Le gouvernement et le Président de la République veulent faire payer le monde du travail et accélérer leurs politiques de casse sociale.

« La période appelle à changer radicalement de système économique et à engager une vraie Révolution démocratique » - Fabien ROUSSEL, secrétaire national du PCF.

Plutôt que la course aux profits, le PCF propose de s'attaquer à la domination de la finance et d'orienter les richesses vers l'emploi, la formation, les salaires, pour sécuriser la vie des salariées et l'avenir de la jeunesse. Il faut de suite : 

  • Stopper les licenciements, favoriser la mise en formation des salariés
  • Embaucher massivement dans les services publics (hôpitaux, Education nationale, recherche,), comme dans le privé, avec des pré-recrutement de jeunes ;
  • Augmenter les salaires, le SMIC, les minima sociaux, les pensions de retraite et revenir sur la réforme de l’UNEDIC
  • Investir massivement dans la transition écologique, les transports collectifs, dans la modernisation de notre industrie ;
  • Empêcher les délocalisations et rebâtir un outil industriel adapté aux besoins du pays
  • Stopper la dérive autoritaire du pouvoir en impulsant une révolution démocratique, avec un pouvoir renforcé au Parlement, des pouvoirs nouveaux pour les salariés dans les entreprises et un contrôle citoyen de l’utilisation de l’argent public.