La Fédération du PCF Cantal prend acte de la décision et ne peut que se réjouir de la confirmation du 1er ministre par courrier du 14 janvier 2022 dernier à M. le Préfet et aux élus parlementaires cantaliens, concernant « la relance du train de nuit Aurillac - Paris effective d’ici à deux ans ». De même que l’on peut se féliciter aussi de l’engagement de l’Etat sur son financement dans le cadre de la convention d’exploitation des Trains d’Equilibre du Territoire (TET) qui marquent ainsi un premier signe vers la pérennisation de cette décision et la volonté de relance du transport ferroviaire dans nos territoires. Afin de donner des perspectives de développement, nous voulons réaffirmer le choix de l’opérateur historique SNCF dans l’exploitation de cette desserte.

Le PCF Cantal, ses militants, ses élus locaux, ses soutiens, au cœur de toutes les luttes pour la défense des services publics en général, du train (voyageurs et fret) en particulier restent vigilants et mobilisés sur la mise en œuvre concrète de cette remise en circulation du train de nuit annoncé via Brive. Notamment sur la qualité du service proposé (horaires adaptés), sur le niveau de confort (matériel moderne), sur les réponses apportées aux populations du Nord-Est Cantal permettant d’accéder à ce type de déplacements.

Dans la phase préparatoire, nous proposons que soient organisées des réunions de travail, sous l’égide de la préfecture du Cantal, associant SNCF, élus locaux, représentants syndicaux, des comités pluralistes, associations d’usagers… permettant à l’issue de cette large concertation d’obtenir un projet partagé et abouti.

D’ores et déjà (vu la situation de l’entreprise actuellement), il nous parait indispensable d’interpeller la direction SNCF sur le fait d’anticiper les recrutements et formations du personnel nécessaire pour assurer au mieux cette augmentation du plan transport local.