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"La Montagne" du 29 Septembre 2015

Intervention de Michel LERON, secrétaire départemental du PCF Cantal

"Mesdames, Messieurs, cher(e)s camarades,

21 septembre, journée mondiale de la Paix. Cette année, comme au plan national, le PCF Cantal et son Mouvement de la JC ont appelé à faire de cette journée un temps fort de la solidarité en soutien aux réfugiés et migrants. C’est pourquoi nous avons sollicité les diverses organisations politiques, syndicales et associatives locales à participer à cette initiative.

A toutes celles qui ont bien voulu répondre présent, nous adressons nos remerciements les plus fraternels, en particulier à l’UD CGT Cantal pour la mise à disposition de son matériel sono.

« On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre » disait Jean Jaurès, la guerre c’est le chaos, la mort, la faim et l’exil. La guerre c’est le moyen d’imposer par la force des intérêts contraires à ceux des peuples. C’est ce qui permet au capitalisme d’organiser le pillage des matières premières partout dans le monde. Le terrorisme est une conséquence de la guerre. Il se nourrit du désespoir et de l’ignorance.
Face au drame de centaine de milliers de réfugiés et de migrants qui fuient la guerre, notre colère, notre émotion sont immenses. Pour les communistes, pour les progressistes, pour les pacifistes, la première des urgences est la solidarité et le pouvoir d’accueil sans discrimination.

A l’heure où le président de la République François Hollande engage l’armée française en Syrie, nous devons nous interroger. La poursuite de cette stratégie en dehors de tout mandat de l’ONU peut-elle amener la Paix au peuple Syrien, au Proche et Moyen Orient ? Nous pensons que non !

La patrie des droits de l’Homme doit en finir avec les logiques guerrières de ces dernières années qui ont semé le chaos comme en Lybie, en Syrie, en Afghanistan et en Irak.

Des solutions de Paix existent : elles passent, par un engagement ferme dans un processus politique et diplomatique de résolution de la crise syrienne, et dans l’immédiat, par l’accueil de plus de réfugiés que les seuls 24 000 en deux ans annoncés par la France.

Des mesures d’urgence existent : aide aux réfugiés/migrants, refonte des politiques migratoire, plan de paix au Proche et Moyen Orient...

La France doit renouer avec ce qui a fait sa grandeur dans le monde entier : le droit d’asile. Nous devons réclamer des moyens supplémentaires pour le réseau des villes solidaires en stoppant les mesures d’austérité qui frappent les budgets des collectivités locales (-7 milliards d’euros en 2016 et 2017). En finir avec les politiques d’austérité, doit aussi conduire à des mesures concrètes, positives, qui permettent à toutes les familles en souffrance, françaises et réfugiés, de prétendre à une vie sociale digne de ce siècle.

Face à toute logique de domination, c’est par la solidarité et la coopération que nous construirons un monde de paix et de liberté."